En effet, lorsque l’on parle de nomadisme numérique, cela désigne “toute forme d’utilisation des technologies de l’information permettant à un utilisateur d’accéder au SI de son entité d’appartenance ou d’emploi, depuis des lieux distants, ces lieux n’étant pas maîtrisés par l’entité”. Cela englobe ainsi par exemple les activités de télétravail ou de co-working. Néanmoins, cette croissance du nomadisme numérique amène un problème assez conséquent : celui de la sécurité.
S’il est vrai que le travail a tendance aujourd’hui à sortir progressivement du cadre restreint d’un simple bureau ou d’un seul local, le risque que cela peut entraîner est une vigilance amoindrie sur les accès distants aux systèmes d’information pouvant causer d’importants dégâts en cas d’accès non autorisé à ces systèmes (comme dans le cas du hacking).
Ainsi, l’ANSSI vient tirer la sonnette d’alarme en définissant des mesures de sécurité à respecter, ainsi que les bonnes pratiques à suivre notamment sur trois points distincts:
L’ouverture du SI de l’entité pour les accès distants
La maîtrise des nouveaux flux liés au nomadisme
La maîtrise des équipements de connexion des utilisateurs
Ainsi, bien les méthodes de travail évoluent aujourd’hui, il ne faut cependant pas lésiner sur la sécurité numérique qui, elle aussi, doit évoluer à son tour. Nombreuses sont les méthodes utilisées pour obtenir des informations et données personnelles détenues par une société, que ce soit par du phishing, fraude au président, hacking,… Il convient alors que la meilleure manière de lutter contre ces pratiques vicieuses est avant tout de s’informer sur ces pratiques de cyber-criminalité, d’adopter de bons comportements afin de sécuriser tout appareil numérique susceptible,… Et c’est en cela que l’ANSSI a publié un guide, afin de sensibiliser mais surtout de réduire les chances que vos données soient réceptionnées par des personnes mal intentionnées en vous informant.
Source : Site officiel de l’ANSSI